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Le problème était que j’étais au milieu de l’eau, que nous étions en pleine nuit, il n’y avait donc personne

 

que je puisse appeler sur la berge, j’étais isolé comme un homme dans le désert.

 

Bien que nous fûmes  en été, et que la chaleur était  présente à cette heure de la nuit, je frisonnais, .

 

Ce  n’était pas normal, rien autour de moi ne bougeait, sauf ma barque  .Je me sentais comme un rat pris

 

au piège .

 

Je me penchais un peu pour voir s’il n’y avait pas pas quelques bancs de truites, ou autres poissons qui

 

l’auraient fait bouger.

 

Mais rien , quelle angoisse de ne pas savoir quoi faire, quoi dire ,. J’étais si petit au milieu de ce lac

 

immense

 

 Je sentais mon cœur s’accélérer , je pensais au film d’horreur que j’avais vu hier, c’est bien ce genre de film

 

mais devant sa télévision, bien au chaud sur son canapé.

 

Il y eût à nouveau un mouvement de la barque  suspect.

 

Quelqu’un m’avait tendu un piège , ridicule, un piège , à moi et pourquoi ? , j’étais seul dans la vie, pas de

 

famille ,pas trop d’argent juste le nécessaire pour vivre heureux.Oui, c’était à mourir de rire.

 

Mais Je n’avais pas envie de rire.

 

Qui aurait voulu me faire mourir ? Les petits mouvements vont-ils augmenter ?

 

Je décidais de prendre à nouveau les rames et de continuer à avancer ;

 

Puis la barque ne présenta   plus aucun mouvement suspect .Je me mis à chanter, au dessus de moi quelques

 

nuages annonçaient  l’orage , me faisaient comprendre que je devais me dépêcher de rentrer , si je ne

 

voulais pas , être trempé jusqu’aux os.

 

Bon , je  reprenais mon calme , il n’y avait aucune raison valable de m’imquiéter .

 

 

L’orage se mit tout à coup à gronder , tout autour de moi quelque chose faisait un rond, doucement et de

 

plus en plus vite, des vagues se formaient, devenant de plus en plus nombreuses,immenses , massives, elles

 

allaient m’engloutir , elles le voulaient.Je sentais que je devenais blanc comme un linge.Les grenouilles

 

coassaient de plus en plus fort, un chien au loin hurla à la mort .

 

 Je me mis à hurler moi aussi «  non je vous en supplie ne me faîtes pas de mal , mon temps n’est pas encore

 

arrivé».

 

J’entendis  dans la nuit un rire horrible et angoissant, et  puis rien, plus rien.

 

La mort était  elle venue me chercher ? quelque chose l’avait elle  arrêtée ? il faudra que je retourne un

 

soir d’orage voir, la voir quand je serais prêt , dans quelques années.

 

 

 

 

 tu me diras ce que tu en penses j'ai fait de mon mieux.Salut

 

 

 

 

 

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