inventer la suite du texte ! ( veillez garder la coherence avec le texte d'origine en tenant compte du contexte et l'etat d'esprit des soldats ps: on n'es pas dans un bateau mais dans un tranche).Ce fut une curieuse épidémie d’ordre mental, comme il doit s’en produire à bord d’un radeau de naufragés quand l’un après l’autre les rescapés se laissent glisser à l’eau beaucoup plus par lassitude et vanité d’espérer qu’épuisés par les privations et les souffrances endurées. On aurait encore les forces nécessaires pour supporter de nouvelles et de nouvelles misères, mais on n’a plus la patience d’attendre. À quoi bon ? One a peur du lendemain. Cet inconnu épouvante. Alors, on se fie aux requins. Il suffit qu’un premier donne l’exemple, se laisse aller, coule à l’eau, pour que les autres suivent. Dans mon groupe, le premier à disparaître fut Sawo. C’était le plus hardi, un petit gars que j’aimais tout particulièrement. Un beau matin il fut porté disparu.

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a sa  mort, comme presque tout le monde, mais peut aussi du vent, annonciateur des gaz, peur des fusées déchirant la nuit, peur de lui-même qui était impulsif dans la peur et n’arrivait pas à se raisonner, peur du canon des siens, peur de son propre fusil, peur du bruit des torpilles, peur de la mine qui éclate et engloutit une escouade, peur de l’abri inondé qui te noie, de le terre qui t’enterre, du merle égaré qui fait passer une ombre soudain devant tes yeux, peur des rêves où tu finis toujours éventré au fond d’un entonnoir, peur du sergent qui brûle de te brûler la cervelle parce qu’il n’en peut plus de te crier après, peur des rats qui t’attendent et viennent pour l’avant-goût te flairer dans ton sommeil, peur des poux, des morpions et des souvenirs qui te sucent le sang, peur de tout.