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Voici une proposition de plan :

 

En introduction, on peut parler de la fréquence des colères et de la mauvaise impression qu'elles donnent en général.

 

Bien souvent en effet lorsqu'on se fâche, lorsqu'on se mets en colère, on s'avilie, on injurie, on perd le contrôle de soi, et on fait des bêtises.

La colère peut aussi être associée à la jalousie, à l'ébriété et à bien d'autres avilissements.

Dans tous ces cas il n'est évidemment pas bien de se fâcher.

 

Cependant n'est-il pas normal d'autres fois de se fâcher, par exemple pour s'indigner contre des actions ou des situations insupportables. De se fâcher également d'une certaine façon contre l'adversité, en gardant évidemment le contrôle de soi, pour la surmonter plus facilement. De se fâcher enfin pour faire comprendre que certaines bornes ont été dépassées et ne pas se laisser piétiner, ou exploiter, etc. par les autres…

 

Il semble donc bien que se fâcher peut donc être une chose bonne ou mauvaise en fonction de certaines circonstances : la première semble être d'avoir une raison suffisante de se fâcher car se mettre en colère en toute circonstance et pour un rien aigrit le caractère et fait perdre tout intérêt même aux colères justes, la seconde semble être de garder le contrôle de soi, de se fâcher sans sortir de ses gonds, pour se fâcher oui, mais comme il le faut et pour que la colère serve à une progression et non une régression. Peut-être y a-t-il encore d'autres conditions qui peuvent justifier le fait de se fâcher…

 

En conclusion si l'on a en général un aspect négatif de la colère, on oublie souvent qu'une colère peut être juste si elle est justifiée par les circonstances et qu'elle reste dans certaines limites. Ne serait-il d'ailleurs pas nécessaire de « rééduquer » certains de nos contemporains pour leur faire comprendre qu'il y a des circonstances où l'on est même obligé de se fâcher, plutôt que de tout supporter, même s'insupportable ?